Logé dans une résidence d’État, située dans le quartier huppé et sécurisé de la cité OUA, près du palais présidentiel à Lomé, tout à l’air d’un exil doré pour l’ex-président burkinabè de la transition. Seulement que le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba cultive une totale discrétion, depuis son arrivée le 2 octobre dernier chez Faure Gnassingbé.
Sur place, renseigne Jeune Afrique, l’ex-président déchu vit seul.
« Ni sa compagne, ni ses enfants, ni ses aides de camp ne l’ont accompagné », précise notre source.
Il bénéficie en revanche d’un personnel de maison et d’un dispositif de sécurité mis à sa disposition par les autorités togolaises.
« Il y mène une vie discrète, à l’abri des regards, et veille à ne pas gêner ses hôtes », indique encore notre source.
Et il ne sort presque pas de sa villa.
Renversé huit mois seulement après être arrivé à la tête de l’État burkinabè, par le capitaine Ibrahim Traoré, devenu le nouvel homme fort du pays, Paul-Henri Sandaogo Damiba suit toujours de près, la situation au Burkina Faso.
JA précise que le président déchu continue à échanger par téléphone avec certains officiers et proches restés à Ouagadougou.