L’état de santé du président tunisien est « stable », selon son entourage. Après avoir été transféré à l’hôpital militaire de Tunis suite à un « grave malaise » survenu jeudi matin, les rumeurs demeurent persistantes sur la santé de Beji Caïd Essebsi. Quelques instants après l’incident, son conseiller Firas Guefrech indiquait sur son compte Twitter que l’état du président était « critique », avant de rétracter et de parler d’état « stable ».
Entretemps, souligne RFI, plusieurs médias étrangers ont évoqué ouvertement son décès.
Une information catégoriquement démentie par la porte-parole de la présidence à plusieurs reprises sur divers médias, qui affirme que le chef de l’État est « fatigué », mais « conscient ».
Et en fin d’après-midi, c’est le Premier ministre lui-même, Youssef Chahed, qui après s’être rendu au chevet du président, a tenu à « rassurer les Tunisiens », en précisant que le chef de l’État était « en train de recevoir les soins nécessaires ». Et en appelant enfin à « ne pas diffuser d’informations fausses semant la confusion ».
Le fils du président, qui s’est également rendu à son chevet, assure que l’état de santé de son père s’est amélioré.
Impossible de vérifier la moindre information sur son état de santé tant l’hôpital militaire où il a été admis verrouille toute communication, renseigne la radio mondiale.
Les rares images diffusées par les canaux officiels entre ses deux hospitalisations le montraient lundi soir devant le match Tunisie-Angola lors de la Coupe d’Afrique des nations de football.
Et pour l’heure, il n’y a pas de vacance du pouvoir, ont indiqué les chefs des blocs parlementaires après une entrevue.