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RDC: l’opposition rattrapée par ses vieux démons de la division

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A dix jours du début de la campagne présidentielle en République Démocratique du Congo, le front commun de l’opposition fait pâle figure. Moins de 24 heures après avoir réussi à s’unir autour Martin Fayulu, le candidat commun, sensé affronter le dauphin de Joseph Kabila le 23 décembre prochain, l’opposition congolaise est plus que jamais divisée. Félix Tshisekedi, leader de l’UDPS, et Vital Kamerhe de l’UNC ont annoncé lundi soir, le retrait de leur signature de l’accord de coalition conclu avec les cinq autres leaders de l’opposition à Genève.

Ce volte-face vient noyer ainsi l’espoir du peuple qui a assisté pour la première fois dans l’histoire de la RD Congo, une candidature commune de l’opposition. Un accord qui portait en lui-même les germes de sa propre destruction. D’aucuns l’ont même qualifié de « mort-né ».

Pour certains internautes, c’est un « manque de maturité politique » de l’opposition, après les annonces en cascade du chef de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et de l’Union pour la nation congolaise (UNC).

Déception de ne pas voir l’un des deux favoris de l’opposition choisi comme candidat commun ? Stratégie délibérée pour favoriser le pouvoir ? Autant d’interrogations posées par nos confrères de RFI.

Les raisons de ce revirement, avec RFI 

Du côté de l’UDPS, le revirement de Félix Tshisekedi pourrait bien s’expliquer par sa difficulté à contrôler son propre parti.

Selon un membre de l’Eglise, fin connaisseur de la vie politique congolaise, le fils du chef historique de l’opposition « manque de leadership ». Le parti étant plutôt tenu par des cadres plus radicaux, des éléments qui ont immédiatement appelé au rejet du candidat Martin Fayulu, sans même attendre de lire l’accord signé.

L’UNC, pour sa part, a officiellement incriminé le mode de désignation du candidat commun choisi à Genève, et qu’elle avait pourtant accepté avant de connaître l’issue de l’élection. Un vote à deux tours plutôt que la recherche d’un consensus. Ce système aurait faussé le résultat des négociations, selon Vital Kamerhe.

Après l’UDPS, l’UNC s’est donc engouffrée dans la brèche, une vieille rivalité opposant son chef à Martin Fayulu.




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