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Le référendum pour l’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie est soldé dimanche par la victoire serré du « Non » (56,4%). Contrairement aux sondages, les indépendantistes sont beaucoup plus nombreux (plus de 43%). Ce résultat galvanise les indépendantistes qui pourront demander à nouveau l’organisation d’un autre référendum sur le sujet.
« Je veux aussi dire la fierté pour le chef de l’État que la majorité des Calédoniens aient choisi la France », a déclaré le président français Emmanuel Macron.
La Nouvelle-Calédonie est une collectivité relevant de la souveraineté française depuis 1853. Avec une superficie de 18 575,5 km2 et une population estimée à 268 767 habitants, La Nouvelle-Calédonie jouit d’un statut particulier. Elle dispose de ses propres identitaires et d’une économie beaucoup plus développée que celle de plusieurs iles de la région. Et pourtant le pays dont l’économie est basée sur l’exploitation du Nickel est marqué par de fortes inégalités.
Malgré ces chiffres qui montrent la progression d’une génération d’habitants de l’île qui aspirent à l’indépendance, les loyalistes ne jugent plus nécessaire la tenue de nouveau référendum sur la question.
« Il y a 18 000 voix d’écart quand même. Un référendum en 2020, ce n’est pas non plus la multiplication des pains. Je crois qu’on doit, ensemble, réfléchir pour voir si on peut éviter de s’infliger cette nouvelle période de campagne électorale de tensions éventuelles, parce que pendant plusieurs années notre pays risque de rester en stand-by », explique Philippe Gomès, chef de file du parti Calédonie ensemble.
Par: Roger ADZAFO
