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Afrique du Sud: incarcéré, Jacob Zuma attend désormais l’examen de son recours

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En Afrique du Sud, la nouvelle a provoqué la sidération. L’ancien président Jacob Zuma a passé sa première nuit en prison. Condamné la semaine dernière par la Cour constitutionnelle à 15 mois de prison pour outrage à la justice, il s’est finalement constitué prisonnier dans la nuit de mercredi à jeudi 8 juillet alors que prenait fin l’ultimatum pour se rendre à la police. 

Jacob Zuma, autrefois surnommé « Téflon » pour sa ténacité face à la justice a pourtant tenté jusqu’à la dernière minute d’échapper à la prison. C’est finalement à la prison d’Escourt dans le KwaZulu-Natal qu’il a été incarcéré ce jeudi.

Il a été placé en quarantaine pour 14 jours, ont indiqué les services pénitenciers en raison de l’épidémie de Covid-19. Le ministre de la Justice qui lui a rendu visite hier après-midi a simplement indiqué qu’il avait le moral et qu’il ne bénéficiait d’aucun traitement de faveur.

Libération anticipée ?

L’ancien président doit purger une peine de 15 mois pour outrage à la justice, mais il sera éligible pour une libération anticipée dans trois ou quatre mois. Mais restera-t-il en prison d’ici là ?

Jacob Zuma a tout de même obtenu de la Cour constitutionnelle qu’elle réexamine sa sentence lundi 12 juillet en raison de son âge : 79 ans. 

L’incarcération de l’ancien président – accablé par une série de scandales de corruption – est une première dans le pays. Elle est surtout vue comme un vrai test pour les institutions de cette jeune démocratie.

Cette arrestation envoie un message positif, à la société sud-africaine et au reste du monde, que notre jeune démocratie est en train de mûrir et que l’État de droit prévaut dans notre pays. Si l’on peut arrêter un ancien président, cela veut dire qu’il n’y a aucune autre personne qui puisse être au-dessus de la loi. Pour la plupart des observateurs de la vie politique, cette incarcération est un signe de la bonne santé de la démocratie sud-africaine.

Avec RFI




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