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Afrique du Sud : à partir du 15 février, Jacob Zuma risque gros

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Jacob Zuma refuse de se présenter devant la commission d’enquête anti-corruption. L’ancien président sud-africain a réaffirmé lundi dernier qu’il ne se présenterait pas devant une commission qui enquête sur des soupçons de corruption sous sa présidence. Mais passé le 15 février, il risque de se compliquer la situation.

Malgré une injonction de la plus haute cour du pays, la Cour constitutionnelle, Jacob Zuma refuse de coopérer. Pour éviter l’ouverture d’un éventuel procès, l’ex président cherche à gagner du temps.

C’est depuis plusieurs mois qu’il est attendu pour témoigner devant une commission d’enquête sur la corruption sous sa présidence. Depuis, il a aligné les recours et fait valoir son droit au silence. Face à cette situation, la cour constitutionnelle lui a finalement ordonné vendredi dernier d’obtempérer.

Mais selon RFI « Jacob Zuma a réitéré qu’il ne coopérerait pas, accusant la commission d’être partial, la cour d’être politisée. Et ajoutant qu’il n’a pas peur d’être arrêté. Ni le gouvernement, ni son parti l’ANC n’ont réagi. Mais selon des juristes, Jacob Zuma ne peut faire appel d’une décision de la plus haute cour du pays. Et s’il n’obtempère pas, il peut être reconnu coupable d’outrage au tribunal et passible d’emprisonnement ».

La prochaine convocation de Jacob Zuma devant la commission est prévue à partir du 15 février. Une nouvelle absence l’expose vraisemblablement à une arrestation.




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