Jacob Zuma risque gros. La commission anticorruption réclame deux ans de prison pour l’ancien président. Ceci en raison de son refus de répondre à sa convocation.
Jacob Zuma suit son annonce de ne pas comparaitre devant la commission chargée d’enquêter sur la corruption d’Etat généralisée lorsqu’il était au pouvoir. Cette dernière a de ce fait réclamé lundi, auprès de la plus haute juridiction du pays, deux ans de prison à l’encontre de l’ex-président sud-africain.
L’ancien président sud-africain multiplie des stratégies pour snober la justice sur ce dossier depuis 2018. Entre les recours et son droit au silence, l’ancien dirigeant utilise toutes ses cartes.
La commission a déposé un recours urgent auprès de la Cour constitutionnelle afin que Zuma soit puni pour avoir « intentionnellement et illégalement » refusé de faire avancer l’enquête. Les regards sont désormais tournées vers le camp de l’ancien président qui va surement sortir un autre plan.