L’ancien président Sud-africain Jacob Zuma n’est toujours pas sorti des affaires de corruption et de détournement. Selon une information de Beninwebtv, l’homme et certains représentants de la compagnie française d’armes Thales doivent comparaître devant un tribunal pour faire en sorte que toutes les accusations de corruption retenues contre eux soient rejetées.
A en croire notre source, les accusations portent sur un contrat de 2,5 milliards de dollars (1,96 milliard de dollars) destiné à moderniser les forces de défense sud-africaines à la fin des années 90.
Un contrat dans lequel M. Zuma est accusé d’avoir accepté des pots-de-vin de Thales. Les deux nient les accusations portées à leur encontre et indiquent faire objet d’acharnement.
Les avocats agissant au nom de M. Zuma et de Thales vont tenter de faire valoir devant un panel de trois juges de la ville de Pietermaritzburg, en Afrique du Sud, des arguments pour montrer que le long délai dans la procédure ne leur permet pas de bénéficier d’un procès équitable.
Les audiences devraient s’achever d’ici la fin de la semaine, renseigne le site béninois.
Faut-il le rappeler, les accusations de corruption, détournement de fonds et dilapidation de dernier public étaient entre autres accusations que la famille politique de l’ancien président a brandi pour le l’obliger à démissionner de la tête du pays l’année dernière.