Les algériens continuent peu à peu à remporter la lutte pour l’alternance. Après le président, le président par intérim, c’est désormais le président du conseil constitutionnel qui cède et démissionne sous la pression de la population.
En effet, Tayeb Belaiz fait partie des caciques du régime contestés par les manifestants, avec Abdelkader Bensalah, le chef de l’Etat par intérim, et Noureddine Bedoui, le premier ministre.
Sous la pression des manifestants, ce dernier a présenté sa démission mardi 16 avril , selon la télévision nationale.
« M. Belaiz a prévenu le Conseil constitutionnel qu’il avait présenté sa démission (…) au chef de l’Etat », rapporte la télévision.
Pour rappel, M. Belaiz préside le Conseil constitutionnel chargé de valider les candidatures à la présidentielle fixée au 4 juillet pour élire un successeur au président démissionnaire Abdelaziz Bouteflika et de veiller à la régularité des opérations de vote.