Le groupe français Bolloré fait ses bagages au Cameroun. Un départ qui n’arrange guère les familles de victimes de la catastrophe ferroviaire de 2016. Ces dernières menacent la société d’une nouvelle action en justice, rapporte Jeune Afrique.
Leur processus d’indemnisation par le groupe français est, faut-il le rappeler, à l’arrêt, après la cession des actifs africains de celui-ci à l’armateur MSC.
La catastrophe ferroviaire d’Eseka, qui avait fait plus de 70 morts en 2016 et pour laquelle Camrail, une filiale de Bolloré Africa Logistics, a été reconnue coupable d’homicides involontaires, va-t-elle revenir sur le devant de la scène ?
Le 24 mai dernier, plusieurs familles de victimes ont en tout cas dénoncé, dans un courrier « l’arrêt de leur processus d’indemnisation » par le groupe Bolloré ainsi que celui de certaines négociations toujours en cours avec des familles de disparus.
Doit-on s’attendre à un nouveau bras de fer ?
L’avenir nous situera davantage.