La Côte d’Ivoire souhaite réaliser la transformation économique et sociale qui lui permettra de figurer parmi les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure d’ici à 2030. Le pays dirigé par Alassane Ouattara compte désormais attirer les investisseurs privés pour venir financer le reste du Plan National de Développement (PND) évalué à 59 000 milliards de FCFA sur 5 ans.
Industrialisation du pays, par le développement du secteur privé et l’attraction des investissements, par la lutte contre la corruption, par la formation, mais aussi par l’inclusion, c’est-à-dire l’action sociale et la solidarité…
Voilà les piliers sur lesquels repose le 3è Plan national de développement (PND) de la présidence Ouattara, après les PND 2012- 2015 et 2016-2020.
Démarré avec retard en raison de la pandémie de Covid-19, le Plan nécessite 59 000 milliards de FCFA (près de 90 milliards de dollars), dont près des trois quarts – escompte le gouvernement – seront financés par le secteur privé.
Ce mercredi, le gouvernement recevait donc les partenaires techniques et financiers dont il attendait quelque 9 000 milliards de F CFA.
Un objectif largement dépassé, se félicite le Premier ministre Patrick Achi, puisque 15 706 milliards de francs CFA ont été promis.
Le secteur privé était aussi représenté : des séances de discussions avec les ministres étaient organisées.
Si le guichet reste ouvert et les investisseurs seront accueillis à bras ouverts, le gouvernement a gardé le silence sur la récolte coté secteur privé.