Jour de meeting, jour de fête dans le Moyen-Mono ! Mardi 17 février 2019, le Togo comptait 48h avant la clôture de la campagne en vue de la présidentielle du 22 février prochain. Le candidat du parti UNIR, Faure Gnassingbé, en opération de charme auprès des populations de Tohoun et ses environs, a été plutôt séduit par ces dernières qui semblent totalement acquises à la cause d’UNIR.
En effet, le meeting du chef de l’État sortant s’était transformé en fête, mieux en une visite d’un ‘bienfaiteur’ à son peuple. Eh oui, les œuvres du président Faure par le biais du Consul de la Slovaquie au Togo, Victor Sossou l’ont précédé.
Ce dernier déclare en substance : « L’élection présidentielle se joue chaque jour au Moyen-Mono depuis que vous avez autorisé le financement et l’exécution de la route Notse-Tohoun. (…) On a coutume de dire: ‘la route précède le développement’, c’est bien le cas en ce qui concerne cette route pour le moyen mono. M. le Président, au Moyen-Mono nous mangeons la route » .
C’est dans une ambiance festive et chaleureuse que le candidat Faure Gnassingbé a été accueilli par cette population. L’atmosphère étant entretenue par les artistes du moment à savoir Master Popa, Gogoligo, Toofan et Etane.
A leur tour, les populations ont promis leur vote au candidat d’UNIR qui selon elles, « ne devrait même pas se donner la peine de faire le déplacement ».
Dans son discours, le Chef de l’État n’a pas manqué d’exprimer son enthousiasme vis à vis de ses militants et sympathisants.
Je vous félicite surtout que vous avez parlé de la route Lomé-Tohoun. C’était une aspiration très forte, un désir ardent de voir cette route bitumée. Nous vous avons entendu lancer les travaux et chemin faisant le projet a connu quelques difficultés qui ont retardé l’achèvement des travaux. Mais aujourd’hui je suis totalement satisfait que le projet soit arrivé à son terme.
Je veux vous demander d’applaudir pour un fils de cette préfecture qui a su prendre ses responsabilités avec l’appui de l’Etat. Cet homme est issu de ce qu’on appelle le secteur privé. Ça me donne l’occasion de vous dire que dans le cadre du PND, le secteur privé est appelé à jouer un rôle très important parce que nous avons déterminé qu’il est possible que les 2/3 des financements de ce PND soient portés par le secteur privé national et étranger.
Nous avons donc initié de très nombreuses réformes pour améliorer et faciliter les transactions privées dans notre pays, ce qu’on appelle l’amélioration du climat des affaires.
Aujourd’hui dans notre pays, il est possible de créer une entreprise en 4 heures de temps. L’année dernière 11 000 entreprises ont été créées au Togo
Nous avons également renforcé le dialogue avec ce secteur privé pour être à l’écoute des difficultés et recueillir leurs avis.
Quand il s’agit de développer notre pays, nous devons être une seule et même équipe.
Le secteur privé, la société civile, les autres acteurs de développement et l’Etat doivent se mettre ensemble pour construire le développement
Le PND, ce sont 3 axes, mais je vais parler de deux en résumant. Le premier axe, ce sont les infrastructures. On a parlé de la route Lomé-Tohoun, mais il y a aussi le dédoublement de la RN1, il y a aussi la transformation de notre phosphate pour produire des engrais de qualité. Je pourrai parler également de l’énergie. Je dis tout cela pour illustrer le fait que la grande question qui nous préoccupe, celle de l’emploi est intimement liée au développement du secteur privé.
Quand il y a des investissements, il y a des emplois, c’est vrai. Mais il faut que les emplois recherchés, les besoins en main d’œuvre trouvent des preneurs surplaces. Et c’est la difficulté que nous avons, et c’est ce que nous devons corriger dans notre pays que ça soit au niveau du secondaire ou au niveau de l’enseignement supérieur.
Entre temps, nous pouvons nous appuyer sur ce que nous avons lancé l’année dernière, la décentralisation. La décentralisation pour assurer, pour organiser, pour concevoir le développement à la base. Parce qu’au niveau local, on identifie mieux les besoins.
L’essentiel devra donc être fait par les conseils municipaux avec l’implication des populations. Ensuite, ce développement doit permettre avec l’appui de l’Etat de doter nos communes d’infrastructures rurales.
Ces infrastructures, nous avons notre part de responsabilités à apporter. Nous en avons ciblé 5 que nous appelons les services sociaux de base. L’accès à la santé de qualité et à un coût abordable, l’accès à l’eau et à l’assainissement, l’accès l’éducation, l’accès à l’énergie et puis l’accès à l’Internet et le mobile.
Ce sont les services de base que nous avons ciblé et que nous allons offrir à nos populations avec l’aide des mairies.