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Cote d’Ivoire: le FPI n’enverra pas de représentant à la Commission électorale

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Le Front populaire ivoirien (FPI) refuse de siéger au sein de la nouvelle commission électorale indépendante. Le parti d’opposition ivoirien estime que cette commission n’offre pas de garantie d’impartialité dans l’organisation de la présidentielle 2020. Le parti a annoncé sa décision ce lundi 26 août.

A l’agence de presse française AFP, Pascal Affi N’Guessan, président d’une faction du FPI (la seule reconnue par les autorités ivoiriennes), a exprimé son opinion.  

« Nous avons été sollicités par le gouvernement pour désigner un représentant à la Commission électorale indépendante [CEI], nous avons répondu que nous ne nous sentons pas concernés. (…)  Nous avons refusé d’envoyer un représentant parce que cette loi ne correspond ni à l’esprit, ni à la lettre de la réforme telle que sollicitée », a-t-il laissé entendre.

Rappelons que le FPI est aujourd’hui divisé en deux camps. M. Affi N’Guessan dirige le camp opposé aux membres restés fidèles à l’ancien président Laurent Gbagbo, fondateur du parti.

La crédibilité de la CEI est jugée cruciale en vue de la présidentielle de 2020 qui s’annonce à grands pas.

La Cour africaine des droits de l’homme avait rendu en 2016 un arrêt jugeant l’ancienne CEI déséquilibrée et enjoignant le gouvernement ivoirien à changer sa composition.

Selon la loi adoptée le 30 juillet par l’Assemblée nationale, 15 membres, contre 17 auparavant doivent composer la CEI, notamment : un représentant du président de la République, un autre du ministre de l’intérieur, six de la société civile, six des partis politiques (pouvoir et opposition) et un représentant du Conseil supérieur de la magistrature.

De son côté, la société civile ivoirienne demande l’annulation des places prévues pour les membres du gouvernement.

Pour elle, une CEI équitablement repartie avec cinq représentants pour l’opposition, cinq pour la mouvance présidentielle et cinq pour la société civile est plus appropriée.




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