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‘CovidAir’, la détection du virus ne tient plus qu’à un souffle

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Une équipe multidisciplinaire de chercheurs français travaille à la validation d’une nouvelle méthode pour détecter la Covid-19 à l’aide d’un appareil capable d’identifier et de quantifier les molécules gazeuses dans un échantillon d’air exhalé par nos poumons. Aussi simple et rapide d’emploi qu’un éthylotest, l’instrument qui fait l’objet d’une étude clinique dénommée CovidAir est en test au centre de dépistage au Palais des Sports de Gerland à Lyon.

La composition de l’air exhalé par nos poumons varie en fonction de notre état de santé.

Lors d’une infection virale, par exemple, nos cellules produisent des composés biochimiques correspondant à cette contamination dont on retrouve la trace infinitésimale dans notre respiration.

Pour mettre à profit ce phénomène biologique, un consortium de chercheurs lyonnais teste cette méthode de détection avec un appareil habituellement employé pour mesurer la pollution de l’environnement ou identifier des cas de dopages dans le milieu sportif, nous détaille Christian George directeur de recherche CNRS à l’IrceLyon, l’Institut de recherches sur la catalyse et l’environnement de Lyon.

Les résultats de l’étude clinique CovidAir sont attendus avant le début des vacances d’été.

Si l’expérimentation est concluante ce nouveau type de détecteur de la Covid-19 pourrait être rapidement déployé à large échelle dans l’ensemble des lieux nécessitant un diagnostic rapide, comme les hôpitaux, les aéroports, les stades, les foires, les salons, les salles de concert ou les centres culturels.

Avec RFI




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