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Le gouvernement gabonais a vivement réagi aux violents propos tenus par l’opposant Jean Ping lors de son meeting dans la capitale Libreville. Un meeting au cours duquel il appelait ses partisans à profiter de l’absence d’Ali Bongo pour prendre le pouvoir.
Le 15 décembre dernier, le candidat malheureux à la présidentielle de 2016, a déclaré à ses partisans lors d’un meeting à Libreville que: « Quand la concertation est bloquée, il ne reste plus que la confrontation. Nous y sommes, ça passe, ou ça casse ».
Selon les informations données par RFI, Jean Ping estime avoir « épuisé tous les moyens pacifiques pour conquérir le fauteuil présidentiel que lui aurait usurpé Ali Bongo, après l’élection ».
Une sortie retentissante du gouvernement !
Guy Bertrand Mapangou, porte-parole du gouvernement, a fait une sortie suite aux déclarations de Jean Ping. Pour lui, « la violence n’est pas une solution ».
« Entre leaders politiques, on n’appelle pas ses partisans à la violence, à la confrontation de rue, poursuit-il. Nous devons tous nous opposer à la violence d’où qu’elle vienne, personne ne gagnera. Puisqu’il a cité l’Ecclésiaste en disant « il y a un temps pour négocier, un temps pour combattre », Jean Ping n’a jamais négocié avec qui que ce soit. Il faut donc lui prouver qu’il y a un temps pour se fâcher et un temps pour se ressaisir aussi. Les Gabonais sont assez conscients et responsables pour ne pas casser le Gabon, comme il le veut lui, monsieur Ping »
