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« Instant Chocolat », la marque ivoirienne de chocolat qui a le vent en poupe

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Quand Axel-Emmanuel Gbaou se lançait, il y a deux ans, dans la production locale d’une marque de chocolat en Côte d’Ivoire, il ne s’attendait surement pas à un si rapide succès. Lui qui déplorait le fait que sur une production de 70% de fèves de cacao par l’Afrique, seulement 3% des africains en consomment, avait décidé de lancer avec des amis, « Instant Chocolat », une entreprise spécialisée dans la fabrication de chocolat artisanal. Depuis, le projet carbure. Au point de se faire déborder par la demande.

Premier producteur mondial de cacao,avec 40% du marché mondial, la Côte d’Ivoire ne transforme qu’une petite partie des fèves sur place. Un gros manque à gagner pour le pays en termes de valeur ajoutée.

Fort de ce constat, Axel Emmanuel, 34 ans, décide en 2016 de se lancer dans la transformation du chocolat en Côte d’Ivoire. Grâce à une campagne de financement participatif, le projet prend forme.

Objectif : transformer 10% de la récolte des planteurs de cacao organisés en coopérative en produits finis chocolatés prêts à la consommation publique.

A l’heure du bilan, l’ex banquier peut se réjouir. Son modèle économique prévu pour offrir une masse salariale de 9 milliards de FCFA par an au bout de la 3è année, est en bonne voie. Si « Instant Chocolat » ne dit mot sur son chiffre d’affaire, son fondateur révèle toutefois que ses offres n’arrivent pas à couvrir la demande. Le premier chocolat made in Côte d’Ivoire à 100% plaît et les consommateurs lui rendent bien.

En misant sur le 100% ivoirien, Axel-Emmanuel a réussi son pari. Le jeune entrepreneur qui est aussi maître-chocolatier, fabrique lui-même son chocolat. Si « Instant Chocolat » se vend bien, c’est aussi grâce à un prix abordable, « moitié moins cher que les grands chocolatiers internationaux », d’après le trentenaire.

Selon le jeune directeur, l’entreprise produit 1000 tablettes et 2000 pralinés par jour. Seul ombre au tableau jusque-là, le manque de cacao disponible pour les acteurs locaux sur le marché.

Aussi, pour décupler la production, afin de satisfaire la demande, il faudra l’automatiser. Dans son laboratoire de production situé à Abidjan, les employées emballent à la main chaque tablette. Il en est de même pour le tri et la torréfaction des fèves de cacao.

Pour y parvenir, Axelindique s’être lancé dans la recherche de financements. Faire du chocolat une habitude alimentaire ivoirienne voire africaine prendra sans doute du temps. Mais le jeune Gbaou n’a que faire des discours pessimistes.




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