A moins de quatre mois de l’élection présidentielle au Madagascar, le président Andry Rajoelina a défendu le bilan de son mandat. Il est aussi revenu sur les polémiques de ces dernières semaines, notamment celle concernant sa nationalité française.
Constructions d’écoles, d’hôpitaux ou encore de tribunaux : le chef de l’État a fait la liste des infrastructures construites pendant son mandat.
Beaucoup reste à faire, a-t-il reconnu, notamment en ce qui concerne la réhabilitation des routes nationales et la pauvreté qui touche de nombreux Malgaches.
« Beaucoup a été fait, mais beaucoup doit encore être fait, car Madagascar est immense », a-t-il déclaré, ajoutant que « le développement du pays ne peut pas se faire en une journée ».
Répondant aux questions sur sa nationalité française, Andry Rajoelina a indiqué l’avoir demandée pour permettre à ses enfants de poursuivre leurs études en France, évoquant des tracasseries administratives liées à l’obtention de visas pour ces derniers.
« Un droit », a-t-il martelé, puisque son grand-père était Français. Une nationalité française qui ne l’empêche pas d’être patriote, s’est-il défendu :
« Si vous pensez que c’est avec un bout de papier de 8 centimètres dans ma poche que vous allez enlever en moi l’amour de ma patrie, vous ne réussirez pas. Andry Rajoelina aime sa patrie ! J’aime ma patrie et je suis prêt à mourir pour Madagascar ! »
Une déclaration qui a déclenché les applaudissements de l’assistance du palais d’État d’Iavoloha.