Encore 24h pour que l’ultimatum lancé par la Cédéao à la junte qui a renversé le président Mohamed Bazoum au Niger prenne fin. En plus des sanctions économiques qui pèsent sur le pays depuis 30 juillet, l’organisation sous-régionale est disposée à enclencher une intervention militaire s’il n’y a pas de retour à l’ordre constitutionnel, dans les prochaines heures.
A l’issue des trois jours de travaux à Abuja, les chefs d’état-major de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont défini les contours d’une « éventuelle intervention militaire » contre les militaires qui contrôlent le pouvoir au Niger depuis le coup d’Etat du 26 juillet dernier.
Les chefs d’état-major des armées des États membres ont achevé leurs travaux dans l’après-midi de ce vendredi 4 août dans la capitale fédérale du Nigeria.
« C’est un mandat robuste qui est donné à la force qui va être engagée en cas d’intervention militaire au Niger. Cela inclut l’usage de la force avec des actions offensives autorisées, explique notre correspondant régional », précise Rfi.
Selon la même source, cette force militaire pourrait agir par terre, air et mer et, entrera en action uniquement sur ordre des chefs d’État de la communauté.