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Joint patrol with military and police in PK5 Neighborhood in Bangui, Central African Republic.

Les Centrafricains dénoncent la prolongation du mandat de la Minusca

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Plusieurs Centrafricains accusent la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en République centrafricaine (MINUSCA) d’inaction et de complot avec les rebelles de la CPC.

Selon les données publiées par les autorités, entre mars et août 2021, 49 cas confirmés de coopération entre le contingent de la Minusca et divers groupes armés ont été enregistrés. Les soldats de la paix de divers contingents sont en outre accusés « de fournir constamment aux rebelles des informations sur l’emplacement et les mouvements des troupes gouvernementales, ce qui rend difficile pour ces derniers de mener des opérations de nettoyage ». C’est l’une des raisons pour lesquelles plusieurs centrafricains s’opposent au  Conseil de sécurité des Nations unies qui a voté, le 14 novembre dernier,  une nouvelle prolongation  du mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en République centrafricaine (MINUSCA).

« Que cache cette nouvelle prolongation du mandat de le Minusca », se demande-t-on au sein de la population centrafricaine.

Les Centrafricains déplorent une suspecte coïncidence des événements. « Chaque fois, peu avant l’expiration du mandat de la MINUSCA, l’activité des criminels en RCA augmente et se poursuit pendant un certain temps après le renouvellement annuel du mandat. La même chose s’est déroulée cette année. Deux travailleurs du Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS) et un responsable du ministère centrafricain des Travaux publics ont été enlevés à Diffa dans la préfecture de Vakaga au nord du pays. Les autorités de la mission ont dit qu’ils prévoyaient leur libération les 15 et 16 novembre. Immédiatement après le renouvellement du mandat de la MINUSCA », apprend-on.

Il faut noter que la mission a été déployée dans le pays en 2014. Le contexte historique de l’arrivée des casques bleus est dû à la guerre civile qui a éclaté après le coup d’État de 2013 et au départ des militaires français déployés dans le cadre de l’opération Sangaris.

Essama Aloubou




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