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Macron sur l’éducation des jeunes filles: « ce n’est pas une dépense, c’est un investissement »

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L’éducation se révèle être une arme redoutable contre l’obscurantisme, la violence et les inégalités, à en croire les dirigeants de la France, le Royaume-Uni et le Canada.

C’est la logique dans laquelle s’inscrivent le président Français Emmanuel Macron, la Première ministre britannique Theresa May et le Premier ministre canadien Justin Trudeau.

Ces derniers se sont engagés mardi lors de l’Assemblée générale de l’ONU, à ce que toutes les filles puissent aller à l’école d’ici à 2030. Un engagement en faveur notamment de l’Afrique où les obstacles restent nombreux à leur scolarisation: la pauvreté, les grossesses précoces, les violences sexuelles mais aussi des normes sociales « encore trop restrictives ».

Ces trois dirigeants ont annoncé que le Partenariat mondial pour l’éducation allait bénéficier d’un fonds de 2,5 milliards de dollars sur trois ans, grâce au financement de leurs pays mais aussi des Emirats arabes unis, de la Norvège ou des Pays-Bas.

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Un « énorme défi » mais « capital » selon Emmanuel Macron, qui soutient que « 440 millions d’enfants africains devront être scolarisés » à l’horizon 2030.

Et il se veut clair : « Ce n’est pas une dépense, c’est un investissement. Si on ne le fait pas, on se prépare à un monde de drames. Ce sont 444 millions d’enfants africains qui doivent aller à l’école d’ici 2030. Si nous ne les formons pas, soit ils n’iront pas du tout à l’école et tomberont dans l’obscurantisme, soit ils seront formés par d’autres avec des projets de mort ».

Président du sommet du G7 à partir de janvier 2019, Emmanuel Macron a d’ailleurs promis de continuer à mobiliser ses partenaires sur les programmes d’éducation.

Environ 132 millions de filles se trouvent actuellement hors du système scolaire. Un chiffre intolérable, pour la directrice générale de l’Unesco Audrey Azoulay, qui estime qu’encourager l’éducation des filles est un levier de transformation des sociétés.

 

 




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