À Madagascar, les épreuves d’histoire-géographie du baccalauréat ont été fortement perturbées après de « fortes suspicions de fuite », mercredi 19 juillet. Un nouveau sujet a dû être distribué et les candidats sont sortis plus tard que prévu des centres d’examen. C’est ce qu’a indiqué le ministère de l’Enseignement supérieur.
L’épreuve, qui devait commencer à 13h30, heure locale, a été suspendue et n’a pu reprendre qu’aux environs de 16h, dans l’attente de l’acheminement du sujet de remplacement.
Dans certains centres d’examen de l’île, renseigne RFI, faute de pouvoir imprimer le sujet de remplacement, celui-ci a été dicté aux candidats ou copié au tableau.
Des candidats ont parfois dû terminer l’épreuve à la bougie à cause de coupures d’électricité ou de l’absence d’éclairage dans les salles.
Plus tard, dans la soirée, la ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé à la télévision nationale que l’épreuve d’histoire-géographie pourra être traitée à nouveau le 21 juillet par les candidats qui le souhaitent.
Le rapport du conseil des ministres indique qu’une enquête a été ouverte concernant la fuite de ce sujet et qu’une dizaine de personnes ont été arrêtées.
Un peu plus de 215 000 lycéens à travers le pays planchent sur les épreuves depuis le 17 juillet.