En Conseil des ministres, le président de la République malgache a annoncé que les droits d’inscription seraient totalement gratuits, cette année. Si l’objectif est de réduire le taux d’abandon en cette période de crise économique post-confinement, cette mesure soulève d’autres questions.
Même si la Constitution impose à l’État d’organiser « un enseignement public, gratuit et accessible à tous », l’école, même publique, n’a jamais été gratuite. Au contraire, en plus des frais de scolarité, les parents d’élèves doivent souvent contribuer au paiement des salaires des « maîtres Fram ».
Ce lundi 26 octobre, jour de rentrée scolaire pour tous les écoliers de l’enseignement public de l’île, les parents d’élèves étaient enthousiastes mais ce n’était pas le cas des enseignants et des chefs d’établissements scolaires. L’absence de droits d’inscription constitue un énorme manque à gagner.