Africa Top Success Ils font l'Afrique
La cheffe de l’Etat mauricienne Ameenah Gurib-Fakim, a finalement accepté de démissionner à la tête du pays. Le scandale financier qui la menace depuis 2017 a fini par avoir raison d’elle.
Elle était sous pression depuis un moment et elle a fini par céder. L’information a été rendu public par son premier ministre « Le président de la République m’a dit qu’elle démissionnerait de son poste (…) Nous avons convenu de la date mais je ne l’annoncerai pas », a déclaré devant la presse Pravind Jugnauth, le Premier ministre de la Maurice. « L’intérêt du pays vient en premier et je suis fier de l’image de la Maurice comme un modèle de démocratie vivante dans le monde », a-t-il ajouté.
Tel que convenu avec la présidente, c’est après les célébrations de la fête d’indépendance que son départ sera acté. « Il est important que nous célébrions notre 50e anniversaire de l’indépendance, avec la sérénité comme une nation, un peuple uni, et être fiers de notre patrie », souligne M. Jugnauth.
Ameenah Gurib-Fakim est accusée d’avoir utilisé une carte bancaire fournie par un organisme de bienfaisance pour effectuer des achats personnels valant des dizaines de milliers de dollars.
Le quotidien mauricien L’Express a publié des documents bancaires attestant que Mme Gurib-Fakim avait utilisé une carte de crédit remise par le Planet Earth Institute (PEI) à Londres pour acheter des vêtements, des bijoux et d’autres objets personnels pour des milliers de dollars.
Selon le document, la carte lui a été donnée dans le cadre de son travail en tant que directeur non rémunéré pour la charité.
L’un des directeurs de l’organisation est l’homme d’affaires angolais Alvaro Sobrinho qui, selon le journal, a obtenu un permis pour fonder une banque d’investissement à l’île Maurice, ce qui a suscité des allégations de favoritisme
Ameenah Gurib-Fakim échappe ainsi à une procédure de destitution.
