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Le mot d’ordre reste le même : la démission du Premier ministre Pravind Jugnauth. Ce dernier est accusé ‘d’inaction’ et de ‘népotisme’ face au désastre écologique du mois dernier. En termes plus clairs, les manifestants dénoncent la gestion de la marée noire qui a touché l’archipel après le naufrage d’un pétrolier le 25 juillet.
Des dizaines de milliers de Mauriciens ont manifesté samedi 12 septembre, au cours d’une nouvelle marche très suivie, cette fois dans la ville de Mahébourg.
Sous les couleurs du drapeau mauricien, chantant l’hymne national, ils se sont rassemblés pour ‘une nouvelle île Maurice‘, selon le mot d’ordre rapporté par la presse locale.
Aux micros des journalistes venus l’interroger, l’un des animateurs du mouvement citoyen, Ashok Subron, a déclaré : « Le peuple demande des changements immédiats. »
Cette nouvelle marche citoyenne fait écho à celle du 29 août dernier dans la capitale, une marche d’une ampleur exceptionnelle dans le pays mais qui n’a pas fait bouger le Premier ministre, au pouvoir depuis 2017.
Pour sa part, il juge n’avoir commis aucune erreur et refuse de présenter des excuses.
Officiellement, une enquête sur le naufrage est toujours en cours et l’affréteur japonais a dit contribuer aux opérations de nettoyage à hauteur de huit millions d’euros.
