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Les tensions entre le Hezbollah et Israël sont montées après le meurtre tragique de civils libanais, dont des enfants, lors d’une frappe aérienne israélienne. L’incident a provoqué une série de représailles, alimentant ainsi un cycle de violence inquiétant dans la région.
Dimanche, les forces israéliennes ont mené une frappe aérienne contre un véhicule civil, affirmant qu’il transportait des « terroristes » en se basant sur des renseignements.
Malheureusement, une grand-mère et ses petits-enfants ont été tués dans cette attaque ciblée. Cette action a suscité une condamnation internationale et exacerbé les tensions déjà tendues entre les deux parties.
En réponse, le Hezbollah, groupe armé libanais, a tiré des missiles sur la ville israélienne de Kiryat Shmona, tuant un civil.
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait préalablement averti que tout acte visant des civils déclencherait une réponse de même nature.
Le Premier ministre libanais, Mikati, a qualifié le meurtre de dimanche de « crime odieux » et a annoncé que son gouvernement déposerait une plainte contre Israël auprès du Conseil de sécurité de l’ONU.
Depuis le 7 octobre, au moins 10 civils, 59 combattants du Hezbollah, et un journaliste ont perdu la vie dans la zone frontalière.
Cette escalade de violence soulève des préoccupations quant à une possible extension du conflit au sud du Liban, avec des conséquences dévastatrices pour la région. La communauté internationale appelle à la retenue et à la recherche d’une solution pacifique pour mettre fin à cette dangereuse spirale de violence.
