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Mortalité néonatale: huit des dix pays les plus touchés sont africains

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Les problèmes de santé dans de nombreux pays africains sont bien connus, mais un groupe qui semble particulièrement à risque de ces échecs, demeure les nouveau-nés.

Un nouveau rapport de l’UNICEF sur la mortalité néonatale montre que le nombre de décès de nouveau-nés dans le monde reste « alarmant ». Selon le rapport, les nouveau-nés sont des enfants âgés de moins d’un mois. La « grande majorité » des décès est évitable, selon l’UNICEF, avec plus de 80% dus à des complications prématurées à la naissance, au travail et à l’accouchement ainsi que des infections.

Bien qu’il y ait eu des progrès dans la réduction des décès chez les enfants âgés d’un mois à cinq ans, les progrès ont été plus lents en ce qui concerne les nouveau-nés. Environ 2,6 millions de nouveau-nés meurent chaque jour dans le monde, indique le rapport.

Selon le même document, pour les nouveau-nés, le risque de décès dépend fortement de l’endroit où ils voient le jour. Dans les pays les plus sûrs au monde pour les nouveau-nés, le décès moyen par millier de naissances au cours des 28 premiers jours est un, mais dans les pays les plus à risque, le taux de mortalité est beaucoup plus élevé.

Le Pakistan, le pays le moins bien classé, enregistre environ 46 décès de nouveau-nés pour 1 000 naissances, soit près d’un sur 20. Parmi les dix pays les moins bien classés, huit sont toutefois en Afrique.

On retrouve dans ce bas de tableau la République Centrafricaine, la Somalie, le Lesotho, la Guinée Bissau, le Soudan du Sud, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Tchad.

En Somalie par exemple, qui compte l’un des taux de mortalité néonatale les plus élevés au monde (38.8 enfants sur 1.000 meurent à la naissance), il n’y a qu’un médecin, une infirmière ou une sage-femme pour 10 000 personnes, selon les données de 2014.

Il y a aussi une forte corrélation entre les taux de survie des nouveau-nés et les niveaux de revenu national puisque les pays à revenu élevé ont un taux moyen de décès de 3,3 pour mille naissances vivantes, contre 27 pour les pays à faible revenu.

A en croire les données du rapport,  si tous les pays s’efforcent de réduire leur taux de mortalité néonatale à un niveau inférieur ou égal à la moyenne enregistrée dans les pays à revenu élevé d’ici 2030, 16 millions de vies de nouveau-nés pourraient être sauvées.

Toutefois, l’UNICEF note que même lorsque les ressources financières et sanitaires sont limitées, une volonté politique forte peut assurer que les ressources limitées sont maximisées. Le Rwanda, par exemple, où les soins de mortalité néonatale ont été réduits de plus de la moitié entre 1990 et 2016, bien qu’il s’agisse d’une nation à faible revenu, en est un exemple.




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