Une série de tweets pas très catholiques a provoqué l’éviction du fils du président Yoweri Museveni, Muhoozi Kainerugaba, du poste de commandant des forces terrestres qu’il occupait depuis 2021. Même si on le dit calme et discret, ce n’est pourtant pas le tempérament qu’affiche Muhoozi Kainerugaba sur le réseau social au symbole de l’oiseau bleu.
Une polémique a éclaté suite à des tweets du fils du président Museveni indiquant qu’Uhuru Kenyatta aurait dû violer la Constitution kényane en briguant un 3e mandat. Il a renchéri qu’avec son armée, ils prendraient Nairobi en moins de deux semaines avant de se demander dans quel quartier huppé de la capitale il pourrait s’installer.
Très réactifs sur Twitter, les Kényans n’ont loupé ni Muhoozi Kainerugaba lui-même, ni son père Yoweri Museveni. A la suite de milliers de commentaires, la diplomatie ougandaise a réagi en publiant un communiqué faisant valoir les relations avec Nairobi.
La décision du ministère de la Défense est intervenue juste après : le lieutenant général Kayanja Muhanga « a été nommé commandant des forces terrestres » en remplacement de Muhoozi Kainerugaba, qui a été promu au rang de général dans le même temps, mais désormais sans poste.