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Patrimoine culturel : la Cemac exige la restitution de ses trésors volés pendant la période coloniale

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Dénommée Mondialcult 2022, la conférence mondiale de l’Unesco sur les politiques culturelles et le développement durable s’est tenue du 28 au 30 septembre 2022 à Mexico. Cette conférence convoquée par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco) a été l’occasion d’inviter les États Membres de cette organisation à faire une nouvelle réflexion sur les politiques culturelles pour relever les défis mondiaux et définir les priorités immédiates et futures.

Abordant la thématique « Le patrimoine et la diversité culturelle en crise », les panélistes ont tour à tour démontré que le patrimoine et la diversité culturelle sont soumis à des menaces croissantes causées par les conflits et les fléaux naturels dont l’impact conjugué entraîne une fragilisation des écosystèmes culturels.

Dans cet ordre d’idées, le président de la Commission de la Cemac a appelé l’Unesco à la rescousse pour faire aboutir le dossier de demande de restitution de ces trésors. « En effet, ce patrimoine a connu des fortunes diverses depuis la période coloniale, avec des trésors culturels qui ont été pillés et qui font le bonheur de certains musées occidentaux et de collections privées des hommes fortunés. L’Afrique Centrale se bat comme elle peut pour la restitution de son patrimoine culturel, car un peuple sans histoire c’est un peuple sans avenir. Nous encourageons l’Unesco à aider nos pays à faire aboutir ce dossier ».

Par ailleurs, le porte-parole de la Cemac après avoir établi le lien entre culture et préservation de l’environnement, a plaidé pour la mise en place d’un fonds, au niveau de l’organisation onusienne, qui servirait à protéger le secteur culturel des crises multiformes.

« De même, l’Afrique Centrale comme tous les pays à travers le monde a subi la crise de la covid-19. Cette crise a impacté négativement le milieu artistique et culturel d’Afrique Centrale. Pourquoi ne pas envisager comme pour les crises économiques avec l’aide du Fonds Monétaire International, un fonds dédié au secteur culturel sinistré pour que l’industrie créative culturelle puisse s’épanouir dans toute sa dimension ». Quarante ans après la première édition en 1982, ce fut donc l’occasion d’ouvrir la voie à la pleine intégration de la culture en tant que bien public mondial dans le Programme de développement inclusif et durable pour l’après-2030.




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