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Présidentielle ivoirienne: les bloggeuses haussent le ton

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La présidentielle ivoirienne c’est ce samedi 31 octobre. La campagne électorale s’est achevée ce jeudi. Mais face aux craintes d’une crise qui menacerait la stabilité de leur pays, des blogueuses ivoiriennes montent au créneau.

Les bloggeuses ivoiriennes veulent faire entendre leur voix. Ceci lui des divergences politiques. L’heure est plutôt à l’apaisement selon elles.

« La campagne est différente, il y a eu moins d’engouement. Dès le début, on a eu cette impression même avant le boycott de l’opposition. Dans le cadre de mes activités, j’ai parlé avec des jeunes filles qui me confiaient ne pas se reconnaître dans l’offre politique peut importe le parti. » indique Blandine Angbako, blogueuse qui évoque bien souvent la politique et la citoyenneté.

Une réflexion bien partagée par  la bloggeuse Carelle Goli. « Je suis à la fois déçue et désabusée. On voulait tirer profit de la campagne pour donner de la visibilité aux jeunes et à leurs revendications. Maintenant, ce n’est plus possible. C’est beaucoup de déception. Et puis, cela remet en cause tout notre travail» confie-t-elle à RFI.

Le scrutin de samedi est à haut risque, confie Blandine Angbako à notre source. Voila pourquoi elle appelle à la prudence. « J’ai des craintes pour ce premier tour. Les positions restent tranchées et radicales dans les deux camps. J’ai des craintes qu’il y ait des violences et que l’on rentre dans le chaos. Sur les réseaux, on a l’impression que les militants sont galvanisés », confie

Fatim Sylla a décidé d’arrêter pour sa part la promotion de son livre pour se concentrer sur la promotion de l’apaisement. Prise de parole, vidéos et messages sur les réseaux sociaux, elle sait pourquoi elle doit mener son combat.

«J’ai estimé qu’en tant que bloggeuse, il fallait porter un message de paix et d’apaisement. Tout cela ne servira à rien si on ne vit pas en paix. Je parle de l’épanouissement de la femme, mais sans paix, il ne peut pas y avoir d’épanouissement. »




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