La délégation burundaise a quitté la réunion du Comité des droits de l’homme des Nations unies à Genève en début de semaine à cause de la présence d’activistes condamnés, justifie Bujumbura, alors qu’il était prévu l’examen périodique du Burundi.
En réponse, le Comité a indiqué que les personnes indexées étaient accréditées et ne pouvaient pas être exclues de la réunion. Sur le coup, ministres, procureur, policiers et hauts responsables administratifs, tous membres de la délégation burundaise, ont quitté la réunion.
Human Rights Watch a dénoncé le « mépris pour les droits de l’Homme » affiché par la délégation burundaise.
Il était question lors de cette séance d’examiner la mise en œuvre des droits civils et politiques dans le pays.
Notons que c’est la première fois en neuf ans que le Burundi se présentait devant le Comité des droits de l’homme des Nations unies.
Pour rappel, le Burundi a déjà répondu absent en juillet 2016 à la deuxième journée d’examen de sa situation au Comité de l’ONU contre la torture, une première dans l’histoire de l’organisation.
D’ailleurs, le Bureau des droits de l’homme des Nations unies au Burundi a été fermé en février 2019 sur ordre du gouvernement.
Institut International de Recherche pour le Développement (I.I.R.D) félicite les efforts du développement.