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RDC: Félix Tshisekedi, 100 jours à la présidence !

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Félix Tshisekedi a bouclé samedi ses 100 premiers jours à la tête de la République démocratique du Congo. L’arrivée au pouvoir de cet opposant a apporté une sorte de détente politique. Mais le nouveau dirigeant n’a pas encore réussi à enlever les dernières réticences visibles.

Des initiatives fortes mais pas de vraie décision régalienne, à commencer par le choix d’un Premier ministre : tel apparaît le bilan des 100 premiers jours du nouveau président de la République démocratique du Congo. Selon des observateurs, Félix Tshisekedi voit son élan bloqué par un accord de coalition avec son prédécesseur Joseph Kabila.

Depuis l’investiture le 24 janvier de Tshisekedi, vainqueur de l’élection présidentielle du 30 décembre, une nouvelle ère s’ouvre sur le pays. C’est bien évidemment la première transmission pacifique du pouvoir dans l’histoire agitée de la RDC. Une bonne chose, mais les contestations des résultats de l’élection par l’autre opposant Martin Fayulu vient reposer des doutes.

En termes de liberté, les choses ont évolué durant les 100 premiers jours au Palais. Les manifestations de l’opposition autour de Fayulu pour la « vérité des urnes » sont aujourd’hui autorisées et encadrées, et même diffusées à la télévision publique (RTNC). Une chose impensable sous la présidence Kabila.

Des prisonniers du mouvement citoyen Filimbi ont été libérés. La justice congolaise a annulé la condamnation à trois ans de prison de l’opposant en exil Moïse Katumbi puis a abandonné des poursuites à l’encontre de ses gardes du corps dans une affaire de recrutement présumé de mercenaires.

Des poursuites judiciaires ont été lancées contre des policiers impliqués dans des répressions d’une manifestation d’étudiants. Des travaux ont été lancés à Kinshasa et dans des provinces dans le cadre de ces cent premiers jours.

Parmi les points noirs, l’incapacité du président à nommer un premier ministre tel que prévoit la constitution. Il est obligé de conjuguer avec le camp Kabila qui détient la majorité au parlement. L’homme est également attendu sur le chantier de la lutte contre la corruption.




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