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RDC : le village Kishishe entre les mains du M23

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Selon des sources locales, les rebelles du M23 ont réussi à reprendre le contrôle d’une grande partie de Kishishe et viserait Kibirizi dans le Nord Kivu.

Le mouvement rebelle M23 grignote le territoire Rd Congolais. Selon des sources locales, ces rebelles ont réussi à reprendre le contrôle d’une grande partie de Kishishe et viserait Kibirizi dans le Nord Kivu, après des violents combats entre les rebelles du M23/RDF et les jeunes patriotes, appelés communément «Wazalendo ». Les Combats ont précisément eu lieu dans le groupement de Bambo, chefferie de Bwito, dans le territoire de Rutshuru.

Selon le chef coutumier de la chefferie de Bwito, le Mwami Raphaël Nyamulagha Bukavu Kikandi 3, des détonations d’armes lourdes et légères ont provoqué de nouveaux déplacements des habitants vers des zones jugées sécurisées. 

«  C’est depuis 4h que les affrontements ont repris, entre les Wazalendo et les terroristes du M23. Ces ennemis de la République ont repris le contrôle de Kishishe, zone qu’ils avaient abandonnée depuis plus de 10 mois maintenant. Ils ne progressent pas mais ils sont en train de déborder les positions de nos forces. La situation est tendue dans la zone. De nouveaux déplacements des populations sont signalés. Il y a même certains habitants de Kibirizi qui commencent à vider le lieu. Ils se dirigent vers Kanyabayonga, Kikuku et ailleurs », témoigne le chef de Bwito, le Mwami Raphaël Nyamulagha Bukavu Kikandi 3. 

Lundi, au moins deux personnes sont mortes et cinq ont été blessées parmi les civils dans l’agglomération de Bambo. Les populations appellent  fonctionnaire  délégué adjoint du gouverneur dans la chefferie de Bwito, Isaac Kibira, le gouvernement congolais à penser à toutes ces populations victimes de cette guerre d’agression. 

Un calme relatif est revenu sur les localités de  Kibumba, dans le territoire de Nyiragongo ainsi qu’à Kilolirwe dans le territoire de Masisi. Les rebelles du M23 consolident cependant leurs positions dans des zones, récemment passées sous leur contrôle. La société civile ainsi que nombreux acteurs politiques, demandent au gouvernement de déclencher l’option militaire, en vue de libérer toutes les zones occupées par les terroristes du M23. 

Essama Aloubou




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