BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Pays / Afrique Centrale / Rwanda: toujours sous les verrous, l’opposante Diane Rwigara dénonce une « persécution »

Rwanda: toujours sous les verrous, l’opposante Diane Rwigara dénonce une « persécution »

Partagez ceci :

Diane Rwigara, l’opposante rwandaise n’est pas encore arrivée au bout de ses peines. Initialement prévu sur le 24 septembre dernier, le procès de l’ex candidate à la présidence est, une nouvelle fois reporté et ceci à une date ultérieure qui sera communiquée dans les prochains jours.

Le ministère public a, d’après Koaci justifié ce nouveau report par le retard du dépôt d’une demande de mise en liberté provisoire par la défense de Diane et celle de sa mère, ne permettant pas à la Cour de l’examiner.

Diane Rwigara et sa mère, Adeline, risquent jusqu’à 15 ans de détention ferme. Elles sont accusées de faux et usage de faux et d’incitation à l’insurrection ainsi que d’évasion fiscale.

Diane Rwigara dénonce une « persécution » de la part du pouvoir rwandais après sa tentative de se présenter à la présidentielle contre le président Paul Kagame, en 2017. Sa candidature était pourtant suivie d’une intention noble.

« Les gens meurent de faim dans certaines parties du pays. Il y a beaucoup d’injustice. Il y a un manque de sécurité et les gens disparaissent, d’autres sont tués ou assassinés et les coupables de ces crimes ne sont jamais arrêtés ou punis », avait-elle déclaré à DW.

Plusieurs associations sont également montées au créneau à la suite de l’arrestation de l’opposante. Human Rights Watch a dénoncé pour sa part ce fait, digne d’une répression politique postélectorale.

Ce n‘est pas la première fois qu’un membre de l’opposition encore moins une femme politique a été enfermée pour des raisons peu orthodoxes, au Rwanda.

Victoire Ingabire, une des figure de l’opposition avait déjà en 2010 été arrêtée alors qu’elle voulait se présenter à la présidentielle contre Paul Kagame comme candidate du parti des Forces démocratiques unifiées (FDU-Inkingi), une formation d’opposition non reconnue par les autorités de Kigali.

Elle sera finalement libérée en septembre 2018 avec d’autres prisonniers dans le cadre d’une mesure « de clémence » présidentielle.




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »