Le Maroc vient d’introduire « l’alcootest » dans son code de la route. Dans les tout prochains jours, la police va procéder à des tests de dépistage du taux de l’alcool dans le sang pour détecter les conducteurs qui conduisent en état d’ivresse.
C’est le ministre marocain délégué chargé du transport, Mohamed Najib Boulif, qui a fait cette annonce dans le cadre d’un forum sur « les dangers liés à la consommation des stupéfiants et à l’alcool au volant ».
Selon les explications de M Boulif, les alcootests seront mis à la disposition des éléments de la Sûreté nationale et de la Gendarmerie royale, qui pourront mesurer dorénavant le taux d’alcool existant dans l’air expiré par les conducteurs contrôlés.
Les statistiques disponibles relèvent que l’effet alcool et drogue multiplie, deux à cinq fois en moyenne, le risque d’accident. Une grande partie des accidents impliquant des personnes âgées de moins de 25 ans sont dus à la consommation de l’alcool et des drogues.
Le ministre marocain précise que des mesures répressives seront appliquées dans le cadre du Code de la route. Ce dernier souligne que 30 % des accidents sont associés à la consommation de stupéfiants et de l’alcool.
Benaceur Boulaajoul, le secrétaire du Comité marocain de préventions des accidents de la circulation (CNPAC) a estimé à environ 1 000, le nombre d’accidents mortels par an sur les routes dû à ce phénomène.
La vente et la consommation de d’alcool aux marocains sont officiellement interdites. Mais près de 40 millions de litres de vin sont produits chaque année dont la plus grande quantité est consommée localement.