Tous les 7 candidats prétendant à la magistrature suprême sont actuellement en opération de charme auprès des populations pour obtenir leurs voix lors du scrutin présidentiel du 22 février 2020. Si pour certains, tout semble bien se passer, ce n’est visiblement pas le cas de Jean-Pierre Fabre, président de l’ANC, principal parti d’opposition.
Selon des informations, la campagne électorale de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) aurait été perturbée à l’intérieur du pays, notamment dans les villes de Tandjouaré, Gando, Guerin-Kouka, Bassar et Sotouboua. Dans plusieurs localités, des individus mal intentionnés ont fait obstacle au convoi de campagne de l’ex-chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre.
Pour ce dernier, ces fauteurs de trouble ne sont autre que des jeunes préparés pour empêcher l’ANC d’ouvrir les yeux aux populations. Tout a été orchestré, soutient-il. « Je crois que c’est quelque chose de prémédité, d’organiser pour nous empêcher de nous adresser aux populations. C’est depuis le début de notre tournée », a analysé Jean-Pierre Fabre.
« C’est la preuve qu’ils ont peur de nous », se rassure-t-il tout en invitant la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à prendre des mesures nécessaires afin de remédier à cette situation.