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Togo: rattrapée par son passé « mouvementé », elle ne sera jamais maman

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La joie de la maternité, le rêve de presque chaque femme au foyer, n’est guère hélas donné à toutes. Alors que certaines conçoivent facilement, d’autres cherchent désespérément cette joie de vivre, celle de connaitre les douleurs de l’enfantement. Au-delà des explications mystiques dans les communautés africaines, les conjoints constituent cliniquement (parfois) le nœud du problème. Ceci dû à leur passé parfois trouble.

C’est le cas de Sibylle (nom d’emprunt), une jeune femme condamné à ne plus avoir d’enfant.

Sibylle est rapidement tombée dans le vice de relation d’hommes mariés, l’apanage des jeunes filles de la capitale togolaise. Cet écart, elle la paiera toute sa vie.

Voici l’histoire, telle que relayée par Afrikmag.


« J’ai 35 ans et je suis assistante de direction. Dieu m’a fait la grâce de connaître la joie du mariage mais hélas, je suis très malheureuse.

Cela fait deux ans que je cherche à devenir maman mais il semble bien que le sort s’acharne contre moi. Tout le monde a un passé et le mien est la cause de mon espoir voué à l’échec.

J’avais 20 ans lorsque j’ai rencontré jack pour la première fois, c’était au cycle tertiaire. Moi toute jeune et lui marié et père de deux enfants.

La première fois qu’il a posé le regard sur moi, il ne m’a plus lâchée jusqu’à ce que je me marie. Il a été mon premier homme, c’est lui qui m’a rendue femme.

Vous connaissez les histoires avec les hommes mariés, tous les weekends on posait nos valises dans un endroit différent.

Il m’offrait tout ce que je voulais et la relation n’avait pas de risque parce que sa femme vit à l’étranger. Jack me prenait dans toutes les positions, c’était un homme qui adorait le sexe. Tout a basculé lorsqu’après 2 ans de relations j’ai contracté une grossesse. Il n’en voulait pas et m’a forcée à avorter.

C’est devenu la routine, il ne voulait pas entendre parler de contraceptifs et chaque fois que je tombais enceinte, il me demandait d’avorter.

La septième fois c’était de trop et j’ai décidé que je n’allais plus jamais refaire ça. Un mois après le dernier acte, j’ai rencontré mon époux et nous nous sommes mariés au bout de six mois.

Depuis je n’ai jamais connu de retard et cela dure deux ans. Un jour j’ai décidé d’aller à l’hôpital et c’est là-bas que j’ai découvert que je n’avais plus de trompes. Jack me les avait fait retirer lors de mon dernier avortement.

Je n’ai qu’une seule envie, celle de mourir et je ne sais pas comment l’annoncer à mon mari ».

PS: Photo à la Une à titre d’utilisation




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