Africa Top Success Ils font l'Afrique
En Tunisie, la colère des travailleurs de différends secteurs s’accroit chaque jour. Une rogne qui est omniprésente dans les quatre coins de ce pays du Maghreb. Dans certaines régions, les citoyens réclamant le minimum de moyens pour vivre leur vie sans inquiétude. Dans d’autres régions, on se lève contre des pratiques maladroites et des situations qui deviennent de plus en plus compliquées, incontrôlables mais aussi insoutenables.
Ainsi donc, et dans le secteur de la santé, les infos venant de ce pays affirment que le personnel médical et paramédical travaillant au niveau de l’hôpital régional de Médenine auraient observé vendredi passé (09 Novembre) un sit-in d’une heure. Les contestataires ont procédé de la sorte et ce, en signe de protestation contre les agressions subies à répétition par le personnel de la part des parents des malades.
Bien sûr, chaque action a des raisons, et pour ce qui est des protestataires dudit hôpital, l’incident ayant déclenché la colère du personnel et cette dernière manifestation serait l’agression verbale et physique d’un chirurgien de la part du frère d’une patiente qu’il venait d’opérer avec succès. La stupéfaction du personnel médical et paramédical est d’autant plus grande.
En effet, et au lieu de remercier le chirurgien pour avoir sauvé la vie de sa sœur, le frère n’a pas hésité à l’agresser physiquement. Ces agressions répétitives seraient dues, selon les contestataires à l’indifférence des autorités de tutelle. Ils affirment que s’il y’avait renforcement de la sécurité, la situation ne serait pas arrivée là où elle est.
Selon eux, les autorités compétentes refuseraient de renforcer les équipes de sécurité et ne manifestent, même pas, la volonté de mieux organiser les visites des patients par leurs proches qui envahissent les chambres à toutes les heures de nuit comme de jour. D’après les infos colportées ça et là, le chirurgien semble décidé de plier bagage et de revenir dans sa famille à Tunis.
Il aurait dit préférer démissionner que de subir l’agressivité et l’ingratitude des parents de ses patients. Lui qui a laissé sa famille, pour aller travailler à une distance de 50 kilomètres et ce de jour comme de nuit, juste pour rendre service et renforcer la médecine de spécialité dans les régions. Il faut dire que remercier un chirurgien qui a sauvé une vie et être traité par le frère de la jeune femme opérée ne coûte rien.
