BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Pays / Afrique de l’Ouest / Bénin / Législatives au Benin: comme une lettre à la poste !

Législatives au Benin: comme une lettre à la poste !

Partagez ceci :

Du pain béni pour Patrice Talon. Lentement, l’on s’achemine inexorablement vers la tenue des élections législatives du 28 avril au Bénin, pour lesquelles aucune force de l’opposition n’est en lice. Rien ne semble arrêter le président beninois qui laisse le processus électoral se poursuive. Un scrutin qui va voir se jouer entre deux formations de la majorité présidentielle. Tel un « match amical » inédit, comme l’a écrit Jeune Afrique, les enjeux sont minimes…sans l’opposition.

Tout est gagné d’avance pour Patrice Talon, accusé d’avoir tout mis en œuvre pour exclure de fait de l’ensemble des partis politiques d’opposition du processus électoral.

Face à cette accusation, le dirigeant béninois renvoie la responsabilité ceux qui s’opposent à son régime, les accusant de vouloir « garder leur fonds de commerce pour négocier avec l’exécutif pour avoir des postes de responsabilité ».

Sur l’éventuel recours à l’article 68 de la Constitution, donnant droit au président d’exercer des pouvoirs exceptionnels en attendant une sortie de crise négociée, renseigne Jeune Afrique, Patrice Talon répond par la négative. Ce serait « un coup d’État ».

La même source précise que Talon refuse également l’option de l’organisation d’une conférence nationale, arguant qu’elle constituerait « une remise en cause de l’ordre constitutionnel ».

Tout en restant sans appel sur la poursuite du processus électoral, Patrice Talon met également en garde l’opposition : « Il ne faut pas brûler le pays, et je ne le permettrai pas d’ailleurs « 

Un argumentaire qui a reçu peu d’écho au sein de l’opposition, qui continue d’accuser le président béninois de l’avoir volontairement écarté de ces élections.

« C’est de la désolation ! Il fonce dans le mur et dit être dans son bon droit », se désolé ainsi Guy Mitokpè, député du parti d’opposition « Restaurer l’espoir » de Candide Azannaï.

« Je le répète encore une fois. Ces élections ne se feront pas sans les partis de l’opposition. Nous n’accepterons pas cela, c’est plus que clair. Il peut continuer son discours esseulé, il est inaudible ».




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »