À Douala et Yaoundé, là où Hysacam, l’unique opérateur conventionnel du ramassage d’ordures, semble avoir échoué, les jeunes entrepreneurs ont pris la relève. La lutte contre l’insalubrité est devenue une source de profit pour les start-up.
Des tricycles bleus pavoisés aux couleurs d’Ares, une start-up spécialisée dans le ramassage d’ordures, sillonnent régulièrement Makepe, dans le 5ème arrondissement de Douala, pour débarrasser le quartier des tonnes de déchets. Ainsi, les amoncellements d’ordures aux coins de rue diminuent peu à peu.
Selon Jeune Afrique, un peu plus de 500 tonnes de déchets ont été ramassées depuis novembre 2018, date à laquelle la start-up Ares s’est lancée dans cette activité. Pour Franck Eboa, l’un des deux entrepreneurs à l’origine de ce projet, le défi à relever reste de taille. En effet, Ares prévoit diversifier son activité en créant une chaîne de production d’engrais biologique à partir de la biomasse collectée, en faisant le tri et la valorisation des déchets.