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Afrique du Sud: des interrogations autour du prochain discours de Zuma au Parlement

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Jacob Zuma prononcera-t-il le 8 février prochain son discours à la nation ? Que ce soit à Pretoria ou à Johannesburg, la question est sur toutes les lèvres. Le fait est que depuis plusieurs semaines, les partis de l’opposition et quelques membres de l’ANC (parti au pouvoir), demandent la démission du président de la République.

Les détracteurs de Jacob Zuma lui reprochent une mauvaise gestion du pays. Le chef de l’Etat est en effet cité dans des affaires de corruption. Des scandales qui n’honorent pas l’image du pays, selon les opposants. Pour l’heure, Jacob Zuma n’a pas confirmé sa présence au Parlement le 8 février.

Selon les informations, une rencontre de concertation se tient ce week-end entre les membres de l’équipe dirigeante de l’ANC et Jacob Zuma. L’homme fort d’Afrique du Sud devrait discuter avec ses camardes du parti de son avenir à la tête du pays. Acceptera-t-il de céder face aux pressions de son camp ? Certaines analyses indiquent que le président à l’intention d’aller au bout de son mandat qui s’achève en 2018.

Des craintes de débordement au Parlement

L’opposition a de son côté déclaré qu’elle souhaite un report du discours du chef de l’Etat. Ce report devrait ainsi permettre au Parlement de trouver un remplaçant à Jacob Zuma. Julius Malema, ancien membre de l’ANC devenu président du parti de gauche radicale, les Combattants pour la liberté économique, exige un vote de défiance. Fort de quelques soutiens dans son parti, « la camarade Zuma » devrait malgré tout résister.

Thandi Modise, vice-président du Parlement, a déclaré qu’un report du discours du chef de l’Etat n’est pas envisageable. « En tant qu’officiels qui présidons la séance, nous n’avons absolument pas l’intention de demander au chef de l’Etat de ne pas prononcer le discours à la nation. Rappeler vous, pour nous il s’agit d’un président, et non pas tel ou tel président. Donc quiconque est le président sera celui qui prononcera le discours », a-t-il rappelé.

Si elle a lieu, la prestation du chef de l’Etat devrait se tenir dans une ambiance d’hostilité. Comme c’était le cas en 2017. La présidente du Parlement avait alors expulsé certains élus de l’hémicycle. Ces derniers ont été emmenés de force par l’armée. Beaucoup craignent à cet effet que la même scène se répète. « Les conditions sont réunies pour que ce soit le cas. Les soutiens du chef de l’Etat se comptent au bout des doigts », explique un analyste politique.




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