« J’en appelle à votre leadership pour que des dispositions soient prises en urgence pour assurer ma sécurité, celle de ma famille et des opposants », a écrit l’ex président Yayi Boni, dans une correspondance adressée à son ami président sénégalais Macky Sall et Muhammadu Buhari, président en exercice de la CEDEAO suite aux violences post-électorales du 1er et 2 mai derniers.
L’ancien chef d’Etat béninois Yayi Boni craint pour sa vie et la stabilité de son pays.
Ceci se fait lire à travers son courrier adressé aux chefs d’Etat de la CEDEAO notamment Muhammadu Buhari, président en exercice de la communauté et Macky Sall son ami de longue date.
« Ne laissez pas tomber le Bénin, membre actif de la Cédéao », a-t-il demandé.
Yayi Boni fait partie des contestataires du pouvoir de Patrice Talon qui ont dénoncé l’organisation unilatérale de ces élections législatives.
Des manifestations publiques ont été organisées en ce sens. Par conséquent, l’homme subit depuis un temps des menaces.
On remarque une forte présence des policiers devant sa devanture. Son avocat parle d’une torture morale à son client.
« J’étais à mon domicile aux alentours de 23h 30 quand j’ai été appelé par mon client me disant que trois véhicules de la police Républicaine ont bloqué les accès qui mènent à son domicile. Je me suis rendu à son domicile ; mais arrivé à l’entrée de la rue, mon véhicule a fait l’objet d’une fouille. J’ai attendu 15 minutes avant de passer les policiers qui étaient en faction », a-t-il narré.
Quant à la CEDEAO, des discussions de couloir sont entreprises pour ramener le calme au pays.