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Cotonou, la capitale économique et politique du Bénin a été mercredi 1er mai théâtre de vives tensions et violences post-électorales. « Le domicile de l’ancien président Boni Yayi est fortement encerclé et militarisé », avaient indiqué dans l’après-midi, les médias locaux. A cette alerte, nombre de partisans ont pris d’assaut le quartier de Cadjehoun, où réside Boni Yayi pour empêcher une probable arrestation de l’opposant. Une tentative d’arrestation que le ministre de l’intérieur Saca Lafia a niée de toutes ses forces.
Était-ce vraiment une tentative d’arrestation de l’ex-chef d’Etat Boni Yayi ?
» Il s’agit d’un fake news… Nous avons appris qu’un attroupement se formait à Cadjehoun, au domicile de M. le président Boni Yayi en vue d’un mouvement de foule à travers la ville de Cotonou. Aucune manifestation de rue n’ayant été déclaré, nous avons envoyé des éléments sur le terrain afin de contenir le mouvement qui se préparait », a d’abord expliqué le ministre de l’intérieur, Sacca Lafia avant de tenter de rassurer: » Je peux vous assurer qu’aucun projet de l’arrestation de l’intéressé n’a existé contrairement à ce qui est relayé « .
Entre temps, il y a lieu de reconnaitre que la sortie du ministre, bien même dans la même journée, a été tardive nombreux dégâts ont été déjà enregistrés.
Avant d’être dispersés par des jets de gaz lacrymogène, les manifestants ont réussi à mettre le feu à une station-service proche du palais présidentiel et à incendier des commerces ainsi que des banques.
D’autre part, l’on a aussi enregistré de nombreux blessés du côté de ses derniers.
Par ailleurs, des soldats armés, des chars, et d’importants effectifs de police ont été déployés à travers la ville, et particulièrement dans le quartier de Cadjehoun, où réside Boni Yayi. Le palais de la présidence a aussi été fortement militarisé.
