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CIV: Soro livre des détails sur les circonstances de décès de Sam Bockarie

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Guillaume Soro devient volubile. L’ex président et chef rebelles vient de faire de troublantes révélations sur les circonstances du décès de Sam Bockarie, un mercenaire Sierra-léonais.

Contrairement à certaines informations qui portent à croire que le sanguinaire Sierra Léonais serait mort au Liberia, Guillaume Soro vient de mettre les pieds dans le plat.

« Un jour, le département d’État Américain m’a contacté pour dire qu’il y avait un rebelle Sierra Léonais du nom de Sam Bockarie qui était dans l’ouest de la Côte d’Ivoire et qu’eux, ils n’étaient pas d’accord parce qu’ils recherchaient ce monsieur. Et que si nous on ne se dissociait pas de ça, les États Unis allaient se mettre contre le MPCI », a déclaré Soro.

Et d’ajouter : « J’ai demandé à Cherif d’aller à l’ouest pour combattre les Libériens pour qu’ils sortent de nos frontières. Chérif est resté là-bas et il m’a appelé pour dire Guillaume c’est dur sur nous Sam Bockarie est en train de désarmer nos éléments et en train de les tuer, je n’ai pas de munition, je n’ai pas de réserve. J’ai dit j’arrive. J’ai pris des munitions et des réserves avec Vetcho qui était mon chef d’État-major particulier. Quand je suis arrivé à Man, Vetcho m’a dit patron ne reste pas ici à Man, continue à Bouaké et je lui ai laissé la cargaison voilà comment Vectho est allé soutenir Chérif, Loss avec le capitaine Souley et ils ont repoussé les Libériens où Sam Bockarie a trouvé la mort. »

Il faut dire que les ivoiriens ne digèrent toujours pas les images de ces crimes.

Le journal Afrique sur 7 retrace un peu le parcours de ce sierra léonnais qui a terrassé les populations à l’Ouest de la Côte d’Ivoire : « des villages entiers détruits, des personnes amputées de leurs bras (manche longue ou manche courte), des femmes enceintes éventrées… telles étaient la marque déposée de ce sanguinaire, ancien compagnon de maquis de Charles Taylor. Il était d’ailleurs accusé d’avoir tué Félix Doh (N’Dri Saint Clair à l’état civil), patron du MPIGO, pour prendre le contrôle de l’ouest ».




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