Alors que certains pays n’ont pas débuté leur campagne de vaccination contre le Covid-19, d’autres sont aujourd’hui aux portes de l’immunité collective, à l’image d’Israël. RFI consacre une journée spéciale à la vaccination dans le monde lundi 19 avril.
Ils pourront faire leur grand retour à partir du 23 mai prochain sur les plages de Tel-Aviv. Les touristes seront bientôt autorisés à entrer de nouveau en territoire israélien. Conséquence de la campagne de vaccination entamée en décembre dernier et qui a permis de juguler localement la pandémie. Israëlserait désormais proche du niveau d’immunité collective puisque plus de 60% de sa population est totalement vaccinée.
Un résultat obtenu grâce à des commandes massives de vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna. « Israël a sécurisé l’intégralité des doses dont elle avait besoin dès le départ. On ne sait pas officiellement combien cela a coûté au pays, mais la presse évoque des contrats au double du prix du marché », explique Sami Boukhelifa, envoyé spécial permanent de RFI en Israël.
En Europe, le Royaume-Uni fait aujourd’hui figure de bon élève. Après avoir minimisé la dangerosité du Covid-19, Boris Johnson a entrepris une vaste campagne de vaccination, principalement à l’aide du vaccin développé par le partenariat Oxford-AstraZeneca. Londres est d’ailleurs accusé par l’Union européenne d’avoir privilégié sa propre campagne en bloquant les exportations de vaccins produits sur son sol. Des accusations réfutées par Boris Johnson.
Le Royaume-Uni bénéficie aujourd’hui d’une longueur d’avance sur les pays de l’Union européenne, mais les chiffres sont contrastés. Si près de 50% des Britanniques ont en effet reçu une première dose de vaccin, le nombre de personnes totalement vaccinées ne s’élève qu’à 11,3 % selon les données du site Our World in Data.
En Europe, le Royaume-Uni fait aujourd’hui figure de bon élève. Après avoir minimisé la dangerosité du Covid-19, Boris Johnson a entrepris une vaste campagne de vaccination, principalement à l’aide du vaccin développé par le partenariat Oxford-AstraZeneca. Londres est d’ailleurs accusé par l’Union européenne d’avoir privilégié sa propre campagne en bloquant les exportations de vaccins produits sur son sol. Des accusations réfutées par Boris Johnson.
Le Royaume-Uni bénéficie aujourd’hui d’une longueur d’avance sur les pays de l’Union européenne, mais les chiffres sont contrastés. Si près de 50% des Britanniques ont en effet reçu une première dose de vaccin, le nombre de personnes totalement vaccinées ne s’élève qu’à 11,3 % selon les données du site Our World in Data.
L’exemple chilien
Face au Royaume-Uni, le Chili affiche, lui, un score bien plus élevé avec plus de 25% de la population chilienne qui est désormais pleinement vaccinée. Cela fait du Chili le deuxième pays ayant le plus vacciné au monde, derrière Israël. Les autorités espèrent désormais parvenir à vacciner 80% de la population d’ici à l’été.
Cette « stratégie chilienne » repose, notamment, sur la multiplicité des fournisseurs de vaccins. Le pays administre les vaccins Sinovac et Pfizer-BioNTech et a signé des accords avec AstraZeneca et Johnson&Johnson. Des discussions sont également en cours avec la Russie (Spoutnik V), et l’entreprise chinoise CanSino Biologics (Convidecia).
Une situation qui n’empêche pas le Chili de faire face ces dernières semaines à une forte hausse des contaminations, notamment chez les plus jeunes, qui n’ont pas encore bénéficié de la campagne de vaccination.
L’exemple chilien
Face au Royaume-Uni, le Chili affiche, lui, un score bien plus élevé avec plus de 25% de la population chilienne qui est désormais pleinement vaccinée. Cela fait du Chili le deuxième pays ayant le plus vacciné au monde, derrière Israël. Les autorités espèrent désormais parvenir à vacciner 80% de la population d’ici à l’été.
Cette « stratégie chilienne » repose, notamment, sur la multiplicité des fournisseurs de vaccins. Le pays administre les vaccins Sinovac et Pfizer-BioNTech et a signé des accords avec AstraZeneca et Johnson&Johnson. Des discussions sont également en cours avec la Russie (Spoutnik V), et l’entreprise chinoise CanSino Biologics (Convidecia).
Une situation qui n’empêche pas le Chili de faire face ces dernières semaines à une forte hausse des contaminations, notamment chez les plus jeunes, qui n’ont pas encore bénéficié de la campagne de vaccination.
Multiplier les sources d’approvisionnement en vaccins, c’est aussi la stratégie de la Hongrie. Le pays, qui a le plus fort taux de mortalité au monde, derrière la République Tchèque, a fait grincer des dents au sein de l’Union européenne en administrant unilatéralement les vaccins russes et chinois (Sinopharm). Budapest a également donné son feu vert à un deuxième vaccin chinois, le Convidecia. Des vaccins qui n’ont pas été approuvés par l’Agence européenne des médicaments.
Les États-Unis vaccinent à très grande vitesse
Malgré la suspension du vaccin Johnson&Johnson, les États-Unis continuent de leur côté d’accélérer leur campagne de vaccination, à l’aide notamment de vaccinodromes installés un peu partout sur le territoire américain: immenses parkings, stades, parcs d’attractions, campus d’universités, etc. Le pays vaccine à un rythme de trois millions d’injections par jour en moyenne et annonce qu’il va proposer la vaccination à l’ensemble des adultes à partir du lundi 19 avril.
Les États-Unis voient désormais pointer les prémices d’un mini-boom économique. Le Fonds monétaire international a indiqué que la première économie mondiale allait faire la course en tête cette année grâce aux succès de la campagne vaccinale. La situation américaine contraste avec celle des pays de l’Union européenne où la troisième vague de l’épidémie freine la reprise économique.
Avec RFI