La préparation des prochaines élections à la Confédération africaine de football (CAF) donne lieu à des alliances mais également à des voix qui s’élèvent pour dénoncer la trop grande ingérence de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA).
L’Ivoirien Jacques Anouma, dans un entretien accordé à l’AFP ce mardi 2 mars, trouve que les manœuvres de la Fifa pour trouver un consensus autour du Sud-Africain Patrice Motsepe pour présider la CAF n’est qu’un « accord de principe ».
En effet, le week-end dernier, les quatre candidats en lice avaient presque donné leurs accords sur une répartition des postes avec le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe comme président, selon le plan de la Fifa. Pour le candidat ivoirien Jacques Anouma, cette méthode n’est « pas trop démocratique ».
« Je suis choqué. On met plus en avant une distribution de postes qu’un accord pour aller vers l’unité. On a l’impression qu’on a sacrifié l’Afrique sur l’autel de nos ambitions personnelles », dénonce Anouma, ancien membre du comité exécutif de la Fifa.