Au Gabon, tout comme dans plusieurs autres pays, plus question d’offenser le chef d’État sans en payer le prix.
Après la révision du nouveau code pénal, ‘’l’insulteur’’ du président dont la condamnation devrait osciller de 1 à 10 ans et d’une amende d’un montant maximum de 1 million de francs CFA, revoit sa peine à la hausse.
L’article 219 du nouveau Code pénal stipule que « l’outrage envers le président de la République, commis en quelque lieu, en quelque occasion ou par quelque moyen que ce soit, est puni d’un emprisonnement de 5 ans au plus et pourra l’être en outre d’une amende d’un montant de 5 millions de francs au plus ».
De même, «les auteurs et complices sont punis de 2 ans d’emprisonnement au plus et d’une amende de 2 millions francs au plus», souligne alibreville.
Après l’arrestation, le tribunal saisi, ordonnera la destruction des tracts, bulletins ou papillons distribués ou exposés, aux frais de l’auteur de l’infraction.
Il faut relever que cette disposition s’applique à tout ressortissant gabonais sans exception, qu’importe le pays de résidence.
« La loi pénale gabonaise est applicable à tout crime et à tout délit commis par quiconque hors du territoire de la République lorsque la victime est de nationalité gabonaise au moment de la commission de l’infraction ».
Outre le président de la République, le ou la conjointe de ce dernier a également des dispositions sur des “atteintes à l’honneur et à la considération des particuliers” ou encore des “atteintes à la personnalité”.