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Guerre : vers une confrontation directe entre la RDC et le Rwanda ?

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Depuis la reprise des attaques dans le Nord-Kivu par le groupe rebelle M23, la tension ne fait qu’augmenter entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. A tel point que l’Organisation des Nations unies s’inquiète des risques d’une « confrontation directe » entre les deux pays voisins.

Dans un récent rapport sur la situation en RDC, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a alerté sur les risques d’un embrasement dans cette partie de l’Afrique. Un risqué confirmé mardi par son envoyé spécial dans la région, Huang Xia, lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la région troublée des Grands Lacs.

« Le risque d’une confrontation directe entre la RDC et le Rwanda, qui continuent de s’accuser mutuellement de soutenir des groupes armés (…) est bien réel », a déclaré M. Xia, relevant que durant ces six derniers mois, la situation, sur les plans sécuritaire ou humanitaire, « ne s’est pas du tout améliorée, au contraire ».

Des combats ont repris début octobre, après six mois de calme précaire depuis que l’Est de la RDC est retombé entre les mains du M23, impliquant notamment des miliciens présentés comme des « patriotes » luttant contre le mouvement rebelle. « Le renforcement militaire » de la RDC et du Rwanda, « l’absence d’un dialogue direct de haut niveau et la persistance des discours de haine sont autant de signaux inquiétants que nous ne pouvons ignorer« , a déclaré Huang Xia.

Les représentants du Rwanda et de la RDC ont dénoncé l’un « le manque de volonté politique » de Kinshasa, l’autre « l’agression » de Kigali, tout en réaffirmant leur souhait de trouver « une solution pacifique ». Ceux des pays membres du Conseil de sécurité ont appelé à la retenue, au dialogue et à une solution politique.

L’Est de la RDC est en proie depuis près de 30 ans aux violences de nombreux groupes armés, hérités pour beaucoup des conflits régionaux des années 1990-2000. Les Nations Unies ont déployé depuis 1999 dans le pays une force (la Monusco) comptant encore quelque 14.000 soldats dont Kinshasa, qui les accuse d’inefficacité, demande le départ à partir de décembre.




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