En proie à une crise sécuritaire et humanitaire dans l’est du pays, la RDC risque de basculer dans une crise politique et institutionnelle. L’opposition accuse notamment le régime de Kinshasa de se servir de la crise sécuritaire dans l’est du pays pour reporter les prochaines élections et prolonger ainsi son mandat.
A l’occasion de la récente visite du président Emmanuel Macron en RDC, le président du pays Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avait indiqué que la crise sécuritaire dans l’est du pays pourrait empêcher l’organisation des prochaines élections. Pour l’opposition, cette déclaration du numéro 1 congolais a pour unique objectif de faire diversion et de prolonger son mandat à la tête du pays. « La situation dans l’est du pays ne doit pas constituer une excuse pour que le président reporte les élections », a déclaré le porte-parole de l’opposant Moise Katumbi, Cherubin Okende, cité par la chaîne française RFI. Ce dernier estime que le président congolais n’a pas été en mesure d’assurer la stabilité de la région comme il l’avait promis avant sa prise de fonction.
Élu en 2019 à la tête de la RDC, Félix Tshisekedi bouclera le 23 janvier 2024, un premier mandat de 5 ans à la tête du pays.