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Les chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO se réunissent en sommet extraordinaire ce dimanche 30 juillet à Abuja, au Nigeria. À l’ordre du jour, la situation au Niger.
La conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) se donnent rendez-vous ce dimanche 30 juillet 2023 à Abuja, la capitale du Nigeria. Bola Ahmed Tinubu et ses pairs vont examiner la situation politique au Niger marquée par le coup d’Etat qui a renversé le président Mohamed Bazoum le 26 juillet dernier.
Il s’agira de définir un plan d’urgence pour faire pression sur l’armée afin qu’elle rétablisse l’ordre constitutionnel. Les chefs d’État pourraient suspendre le Niger de ses institutions, le couper de la banque centrale régionale et du marché financier, et fermer les frontières.
En outre, les dirigeants ouest-africains pourraient, pour la première fois, envisager une intervention militaire pour rétablir le président Mohamed Bazoum, qui a été renversé par le général Abdourahamane Tiani. La réaction de ce dernier qui s’est proclamé président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) ne s’est pas fait attendre.
« Nous mettons en garde la CEDEAO et ses alliés contre toute intervention militaire, en conséquence nous serons obligés de nous défendre jusqu’à la dernière énergie. Nous sommes prêts « , a prévenu le nouvel homme fort de Niamey.
Pour ce sommet d’une haute importance en raison des conséquences sécuritaires que pourrait entraîner le bouleversement de l’ordre constitutionnel au Niger dans le Sahel, la Conférence a invité Mahamat Idriss Déby, le président de la transition du Tchad. Le Tchad fait partie du G5 Sahel qu’il partage avec le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et le Mali qui avait annoncé son retrait en novembre 2022.
