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Niger : qui est Ali Lamine Zeine, le nouveau premier ministre ?

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Les militaires qui ont renversé le président Mohamed Bazoum ont annoncé, lundi 7 août, la nomination d’un premier ministre. Il s’agit d’Ali Lamine Zeine, ancien ministre des finances sous Mamadou Tandja.

 Monsieur Lamine Zeine est nommé premier ministre », a rapporté le colonel major Amadou Abdramane, dans un communiqué lu à la télévision nationale nigérienne. « Le lieutenant-colonel Habibou Assoumane » a également été « nommé commandant de la garde présidentielle », a ajouté M. Abdramane.

Ces nominations interviennent 24 heures après l’expiration de l’ultimatum donné par la Cédéao aux militaires pour quitter le pouvoir et rétablir l’ordre constitutionnel.

Qui est Ali Lamine Zeine?

Le premier ministre nommé par les militaires n’est pas un inconnu du monde politique au Niger. Ali Lamine Zeine avait été nommé directeur de cabinet en 2001, dès l’arrivée au pouvoir de l’ancien président Mamadou Tandja, avant d’endosser le costume de ministre des finances en 2002 pour redresser une situation économique chaotique. Cet économiste avait gardé son poste jusqu’au renversement de Mamadou Tandja en 2010, lors du coup d’Etat réalisé par le commandant Salou Djibo, avant une élection présidentielle remportée par Mahamadou Issoufou, prédécesseur de Mohamed Bazoum, déchu le 26 juillet dernier par les putschistes actuels.

M. Zeine, né en 1965 et diplômé du Centre d’études financières, économiques et bancaires de Marseille et Paris-I, a également été représentant résident de la Banque africaine de développement (BAD) au Tchad, en Côte d’Ivoire et au Gabon.

Sa nomination intervient le jour où l’armée malienne a annoncé l’envoi par le Mali et le Burkina Faso d’une délégation officielle conjointe à Niamey, en « solidarité » avec le Niger. La Cedeao avait menacé de recourir à la force après l’expiration du délai. Le Mali et le Burkina Faso, où des militaires ont également pris le pouvoir par la force respectivement en 2020 et 2022, ont prévenu qu’ils considéreraient une telle intervention comme une « déclaration de guerre ».




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